Témoin mémoriel, la photo de « famille » regroupe
les anciens camarades avec certains parents et enfants,
3 générations auront vécu cette commémoration..
Moins usité dans l’hexagone, plus chantant au Québec. C’est sous ce vocable que d’anciens élèves des cours moyens 1977/78 de l’école de Marieulles se sont retrouvés sous la houlette de leur ancien maître d’école.
Il y a 34 ans il fallait oser se lancer dans l’ aventure peu commune d’un échange scolaire transcontinental. Après un contact épistolaire puis téléphonique avec l’école Leventoux de la toute jeune ville de Baie-Comeau (Côte nord du St Laurent), le défi est lancé. Sur les deux rives de l’Atlantique les motivations sont farouches et les difficultés aplanies l’une après l’autre. A la mi-mai 1978 les « cousins » québécois foulent le sol de Marieulles. Ils passeront une quinzaine à découvrir la Lorraine et son accueil. En juin ce fut au tour de la classe lorraine de voler au-dessus des icebergs et par sauts de puce de 500 à 900 km d’atterrir sur le tarmac de Baie-Comeau. Distances communes sur le nouveau continent. Immersion totale dans un nouveau monde pour les jeunes français de 10 ans.
Gardiens de mémoire
Deux classeurs sauvés d’archives scolaires et remémorant cette tranche de vie ont incité une ancienne élève et l’ancien maître à provoquer des retrouvailles. Jeu de piste dans l’hexagone, création d’un blog, contact avec la ville de Baie-Comeau. A l’exception d’un, tous les élèves hexagonaux ont été contactés. La moitié d’entre eux a répondu à l’appel et certains n’ont pas hésité à parcourir de longues distances, tout au bonheur de retrouver ses camarades d’aventure. Au pied du clocher de Marieulles le temps s’est arrêté. Ils se reconnaissent 34 ans après, sans coup férir. Emotion palpable.
Visites locales – Direction leur ancienne classe. « Moi j’étais dans l’îlôt, là. N’est-ce pas monsieur ? On travaillait par groupes ». « Et la porte, là-bas, c’était la porte d’entrée ». Et de continuer en papotages. « Là, était telle déco, et là encore !… ». Par rapport à la fin de leur scolarité primaire ils découvrent l’aile ajoutée avant d’aller visiter le chantier du futur groupe scolaire intercommunal à Vezon. Là, Pierre Muel, président du Sivom, officie. Les visiteurs sont ébahis de la structure et des qualités environnementales de ce complexe qui ouvrira ses portes à la rentrée prochaine. Ainsi en peu de temps ils sont passés de leur ancienne classe aux limites du XIXème siècle pour prendre pied dans un complexe scolaire aux portes du XXIème siècle.
Les retrouvailles se sont poursuivies au foyer de Marieulles devant une exposition photos-souvenirs et autour d’un apéritif gourmand. La soirée s’est continuée par un repas aux couleurs franco-québécoises jusqu’à une heure avancée. Heure des promesses du futur contacts en mémoire des tranches de vie vécues ensemble.
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